Titre : Jissekai no ChikaraMessages : 1Âge : 38Date d'inscription : 29/10/2011 | Sujet: #001 : Apparition de la Fumei Shoujo ! [ gelé ] Lun 10 Juin 2013 - 13:49 | |
| Derrière le Temple Hakurei, juste là où était la Grande Barrière auparavant, existe un très large fossé. C'est d'ailleurs là où la prêtresse s'était réveillée le matin de l'incident.* * * La mystérieuse jeune fille s'était éveillée blessée et exténuée là, dans le fossé. Un bout de ciel lui était tombé sur le visage et lui avait coupé le visage en diagonale de l'arrête du nez jusqu'au milieu de la joue gauche. (notre droite) C'était une des coupures les plus voyantes même si elle était superficielle. Partout sur ses bras et ses jambes des petites coupures saignaient un peu et ses vêtements était abîmés, tâchés et sa jupe trouée à différents endroits, il est certain qu'elle s'était épuisée et qu'à présent elle était faible, mais elle avait réussi. Elle s'était évanouie quand tout s'est brisé, heureusement qu'elle s'était protégée un minimum, sinon le ciel l'aurait tranchée pour sûr. Au fond du ravin, elle était encore qu'à moitié consciente, si l'on ne savait pas que ses coupures étaient bénignes on aurait pu jurer qu'elle était en train d'agoniser en silence. Elle était juste fatiguée à vrai dire et ça faisait déjà quelques jours qu'elle était là seule à attendre que ses forces lui reviennent. Parfois il lui arrivait de douter : avait-elle réussi ou avait-elle une fois de plus échoué ? Et somnolait à moitié au fond de la falaise rocheuse, elle avait d'abord atterri dans un arbre défraîchi, d'où ses coupures, pour finalement tomber au sol après qu'une branche morte ait cédée sous son poids. Il était certain au moins que personne ne viendrait la chercher au fond de cette falaise, que ce soit un pompier ou bien une créature magique, selon si elle avait finalement réussi ou non. La jeune fille resta là quelques jours, personne même pas elle pour le moment savait où elle était, elle ne risquait alors rien. Elle décida simplement de rester au calme le temps de pouvoir reprendre des forces. La première chose qu'elle devait faire, c'est aller acheter des vêtements, car où qu'elle soit elle aura l'air d'une jeune fille débraillée, ou alors d'un jeune fille dont la vertu reste discutable, sa fierté était trop importante pour encaisser des regards moqueurs. Son visage fatigué était inexpressif et ses prunelles fatiguées étaient à demi-fermées, elles lui faisaient mal à cause de la fatigue, ses yeux brûlaient. Les sourcils détendus, les yeux humides et rouges de fatigue et la bouche entrouverte elle se rendormit, la face contre la roche froide.
Les jours passèrent et elle reprenait plus vivement connaissance, la douleur la paralysa en premier temps, ses membres étaient abîmés, ses bras fatigués, elle ne savait pas s'il s'agissait de courbatures ou si simplement elle avait brisé ses articulations. Toujours presque inerte au sol, elle essayait doucement de bouger ses doigts, mais de simples petits mouvements étaient extrêmement douloureux pour elle, et pourtant elle n'était pas douillette. Elle s'entraînait à bouger les extrémités de son corps, après les doigts, elle bougeait les poignets et les chevilles. Elle connaissait bien le corps humain et était consciente que si elle faisait des mouvements trop brusques, elle risquait de traumatiser elle-même son corps. Après une telle chute et un tel choc il était normal que le corps réponde mal. Après quelques jours elle réussit à se mettre sur le dos alors que tout ce temps, elle était restée sur le flanc droit. Elle sentit subitement le sang circuler dans tout son corps, sa circulation avait été dérangée par sa position. En premier temps, la sensation de sang subite donne l'impression d'avoir très chaud, mais c'est très douloureux. Le temps que la circulation du sang se fasse correctement et elle parvint à soulever ses bras endoloris. Ils n'étaient pas cassés, mais bien amochés : des bleus et des multiples coupures qui lançaient un peu faute de désinfection. Elle s'entraîna à quelques mouvements, les plier, les monter vers le ciel et les ramener au corps, ils répondaient à présent bien. Elle prit sa tête entre ses mains pour savoir si elle était blessée, car il suffirait qu'elle s'assoie pour reperdre connaissance, si elle était blessée à la tête. Elle savait bien qu'avec un choc pareil elle risquait une hydrocéphalie et perdre immédiatement son équilibre pour se vautrer le visage au sol et ça serait une occasion supplémentaire pour se blesser. Elle ne semblait pas blessée à la tête, doucement elle roula sur le côté et appuya ses bras au sol pour se poser sur ses fesses. Ce fut un exercice horriblement difficile. Une fois assise, elle dût fermer les yeux et se concentrer un peu pour ne pas tomber. Quand elle rouvrit les yeux lentement elle put constater qu'elle voyait clair, que rien ne tournait autour d'elle et que la coordination de ses gestes était plutôt pas si mal. Rassurée, elle s'affaira à toucher ses jambes pour savoir si elles étaient fonctionnelles, elles les étendit, puis se mit en tailleurs sans aucun soucis apparent. C'est alors qu'elle décida de se lever, elle tituba légèrement et alla s'appuyer contre la paroi rocheuse glacée pour ne pas tomber. Après un rapide entrainement à la marche, elle était tout à fait apte à tenir sur ses pieds. Plutôt fière et rassurée, un discret sourire se montrait sur ses lèvres sèches et légèrement coupées. La poussière du lieu la fit éternuer trois fois de suite, c'est à ce moment, quand le visage se contracte, qu'elle sentit sa blessure au visage, elle toucha timidement du bout des doigts, car ils étaient sales, et elle sentit que la blessure était superficielle et déjà refermée.
Elle leva la tête vers le haut afin de juger la hauteur du large fossé dans lequel elle était tombée. Un petit peu moins que deux fois sa taille, avec un arbre mort fragile qui montait aux trois quart de la hauteur. Ni une ni deux, elle fronça les sourcils et un sourire de défi vint fendre son visage en une courbe enfantine. Elle grimpa à l'arbre qui craquait à tout va, elle était un peu effrayée qu'il se brise, mais il semblait supporter son poids si elle ne restait pas dessus trop longtemps. Rapidement, elle arriva aux extrémités de l'arbre, elle décida de ne pas tenter le diable et d'éviter d'aller plus haut, car les branches devenaient de plus en plus frêles et elle ne voulait pas expérimenter une chute supplémentaire, ça, non. La paroi rocheuse était très en reliefs, loin d'être lisse. On ne peut pas dire que la jeune fille soit très axée sport, mais elle pouvait tout à fait s'accrocher à la paroi. Elle était arrivée un peu plus haut que la moitié de la hauteur du fossé. Résignée à ne pas regarder vers le bas pour le moment, elle trouve une prise et de quoi poser ses pieds. Elle s'imagina être attachée avec un harnais et fixa la roche vers le haut afin de trouver où s'accrocher. Sans mal, elle parvint à monter et sa main finit enfin par toucher le sol, le vrai. Elle mit toute sa force dans ses bras pour se trainer sur le sol. Elle ignora la douleur pourtant forte, car ses bras étaient toujours pleins d'hématomes. Une fois arrivée sur l'herbe du sol, elle se traîna pour s'éloigner du fossé et s'allongea sur le dos, pour souffler. Elle avait l'impression de s'être battue avec la nature et le destin, et ça lui procurait une joie sans pareille.
Elle était derrière le Temple Hakurei, mais il semblait différent de celui qu'elle connaissait, celui-ci était vivant et bien entretenu. Il s'agissait alors donc vraiment du lien entre les mondes ? Elle avait donc vraiment réussi ? Fixant l'arrière du temple qui n'était que de bois châtain, la bouche entrouverte d'émotion, une larme coula sur sa joue gauche, ce qui la fit rapidement grimacer à cause de la coupure.
Au lieu de rencontrer la personne de ce Temple, elle décida de s'enfoncer dans la forêt. Cette forêt semblait étrange, comme si elle était vivante. Plus elle marchait au milieu des arbres et plus elle devenait inquiète. Quand elle vit apparaitre devant elle une petite fée, elle écarquilla d'abord les yeux qui formaient alors des larges soucoupes et, prise de peur, elle se mit à courir dans le sens de la descente, à toute berzingue elle courait les yeux ouverts et larmoyants. Un mélange entre la joie et la peur. C'était... une fée ? Il fallait absolument la disséquer pour voir comment elle était constituée.
Elle arriva vite en bas de la pente, elle était à la lisière du bois, la végétation était beaucoup moins dense et la forêt ne semblait plus l'observer. Elle sortit, et vit alors un large village à l'allure un peu ancienne. Il était dans la vallée du pays et semblait chaleureux. Mais bondé. Ce qui était en fait parfait pour se confondre avec tout le monde. C'était le matin et de nombreux étalages s'affairaient dans les rues, le marché. La jeune fille fonça dans la foule et trouva un étalage vendant des vêtements. N'ayant aucune monnaie et n'ayant aucune connaissance sur la monnaie locale, elle s'exprima au vendeur, qui par miracle parlait la même langue qu'elle. La langue locale était donc la même que de là où elle venait. Ce n'était pas le cas de la monnaie. Elle expliqua au vendeur qu'elle n'avait rien pour le moment, mais qu'elle ferait en sorte de lui rembourser. Vu son état le vendeur lui dit que ce n'était pas la peine de rembourser, ce n'était pas grave. Elle fut contente de constater que les vêtements ne sont pas originaux, elle put même trouver des vêtements proches de ceux qu'elle met habituellement et même un couvre chef ressemblant comme deux gouttes d'eau au sien. Le vendeur lui conseilla de passer voir la pharmacie non loin afin de désinfecter ses blessures en disant que c'est lui qui amène la jeune fille. Une fois arrivée, les jeunes soigneuses effarées par les blessures de la jeune fille la prirent en charge sans même lui poser une seule question. La désinfection la fit grimacer, mais elle savait que c'était pour son bien, après tout. Les jeunes femmes lui dirent de faire attention à ses bras et que s'ils devenaient douloureux de revenir rapidement afin de poser des bandes soignantes. Elle remercia grandement les jeunes femmes et fit au revoir de la main en sortant. Souriante, elle regarda le ciel et pour une des premières fois, elle n'arrivait pas à le comprendre, mais elle s'y attendait.
La vie ici semblait paisible et amusante, elle était excitée d'en savoir plus encore sur ce fabuleux pays, mais elle ne devait pas perdre de vue son but absolu, elle a quelqu'un à retrouver, après tout. Elle flânait là, dans le village et avait déjà comme dessein d'aller explorer les divers lieux du pays.
Devant un étale de fruits et légumes, elle demanda au vendeur si elle pouvait lui prendre une pomme qu'elle lui rembourserait, elle laissa un nom qu'elle venait d'inventer pour cacher sa véritable identités, mais elle allait lui rembourser. Elle sourit de toutes ses dents, puis dit : — Vous pouvez m'appeller Fumei Shoujo ou Meishou, je reviendrais bien assez tôt !
Pendant qu'elle mordait dans la pomme, elle aperçut une jeune fille vêtue de rouge et de blanc, comme les prêtresses shintoïstes, mais en amélioré. Elle semblait respectée, plein de monde la remarquait. Elle avançait dans la direction de la jeune fille inconnue, qui d'ailleurs la fixait la pomme à la bouche. La prêtresse s'arrêta quand elle vit la fille inconnue à sa connaissance, elle fronça les sourcils, concentrée, mais n'arrivait visiblement à rien. La jeune fille inconnue eue un peu peur et eu un grand coup de stress, mais au final la prêtresse ouvrit la bouche pour lui dire bonjour. Elle répondit la pomme à la bouche un "bonfou" timide, et s'en alla, intimidée.
La fille inconnue a fait son entrée, mais qui pourra la remarquer ? * * * La Fumei Shoujo a été aperçue, et elle se balade dans tout Gensokyo. Qui est-elle ? Pourquoi est-elle ici ? D'où vient-elle ? Elle n'a pas d'apparence suspecte, personne du premier coup d’œil ne peut se dire qu'elle est étrange, seule Reimu a remarqué la présence d'une humaine inconnue dans le village des humains, mais la prêtresse est occupée à bien d'autres choses. Saurez-vous provoquer l'apparition aléatoire de la Fumei Shoujo ? Arriverez-vous à la percer au grand jour ? Rien n'est sûr. Personne ne sait à part elle. * * * Vous ne pouvez pas chercher la Fumei Shoujo car vous n'avez pas conscience de son existence. Si jamais vous êtes choisi pour participer à l'événement de la Fumei Shoujo, vous serez contacté par MP, ne vous invitez pas seul à l'événement. Votre personnage sera choisi, ne vous proposez pas à l'événement, toute candidature sera refusée. * * * Cet événement est un événement qui sera ajouté à l'intrigue, à vous de le faire évoluer, l'intrigue ne sera pas résolue après cet événement, mais continuera. |
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